La plus jeune discipline olympique du cyclisme a été à l'honneur tout au long de la semaine au Centre Mondial du Cyclisme (CMC) UCI, à Aigle, en Suisse.
Des athlètes, entraîneurs et juges nationaux de BMX Freestyle Park ont convergé vers le centre d'entraînement et de formation d'élite pour quatre jours de cours théoriques et de sessions pratiques sur les installations de BMX Freestyle Park du CMC UCI.
Jacques Landry, Directeur du CMC UCI, explique : « Si le BMX Freestyle est encore relativement jeune en tant que discipline UCI, le nombre et la qualité des athlètes ne cessent d'augmenter. Au Centre Mondial du Cyclisme UCI, nous disposons d'une installation de premier ordre où les Fédérations Nationales peuvent venir s'entraîner avec leurs athlètes sur un park qui répond aux normes de compétition internationales.
« Avec le développement de cette discipline, il est également important de s'assurer qu'il y a suffisamment de juges qualifiés pour officier lors du nombre croissant d'événements organisés dans différentes régions du monde. Cette semaine, nous avons réuni des athlètes, des entraîneurs et des juges pour créer un véritable environnement de BMX Freestyle Park. »
Les sessions en classe ont abordé des sujets tels que les commotions cérébrales, la nutrition, le bien-être des athlètes, l’antidopage et les médias sociaux. Lors des sessions pratiques sur le park de BMX Freestyle du Centre, les juges en herbe ont pu appliquer leurs connaissances dans une situation de compétition.
Ce fut une occasion en or pour les juges stagiaires, comme Simon Yacoub. Cet architecte suisse pratique le BMX et gère un park de BMX Park à Cadenazzo, dans le sud italophone de la Suisse. Il cherche à développer son expertise : « Je veux devenir juge national et comprendre les différents critères de jugement afin de garantir la cohérence de toutes les compétitions. »
Personne n'est probablement plus qualifié pour transmettre ces connaissances que le Britannique Dave (Hank) Cleworth, Juge en chef du BMX Freestyle aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, qui a dirigé des sessions consacré au travail des juges au CMC UCI.
« Nous montrons aux gens en quoi consiste l’évaluation et la notation des runs. Lorsqu'ils retournent dans leur pays et leur Fédération, ils sont en mesure d’aider à planifier, organiser, gérer et juger une compétition de BMX Freestyle. Il est bon de pouvoir expliquer en personne plutôt que de demander de lire des instructions dans un document, qui peuvent être mal interprétées.
« Cette semaine au Centre Mondial du Cyclisme UCI montre à quel point l'UCI est là pour aider le sport et quels outils sont disponibles pour aider les Fédérations. Elles n'ont pas à se débrouiller seules. »
Les athlètes – entre deux compétitions majeures en Europe – ont également profité de ces quatre jours d'activités. En plus de s'entraîner sur le park BMX Freestyle, ils ont pu écouter les conseils d'experts sur les différents aspects du métier d'athlète de haut niveau.
Le rider international suisse Alexandre Sideris, qui vient régulièrement s'entraîner à Aigle, a déclaré : « Nous avons appris beaucoup de choses, par exemple sur la nutrition, ce qui est toujours bon à savoir. Nous avons également appris le pourquoi et le comment des règles de l'UCI, ce qui est très utile. Cette semaine nous a également tous réunis. C'était vraiment cool ».
Les participants au camp ont par ailleurs visité le Musée olympique, situé à Lausanne, non loin d’Aigle, qui propose une exposition temporaire intitulée « Riding the Olympic Wave » et présentant six nouveaux sports – dont le BMX Freestyle – inscrits au programme des Jeux Olympiques d'été.
Inauguré en novembre 2019, le park de BMX Freestyle du CMC UCI est un terrain d'entraînement idéal aussi bien pour les athlètes que les officiels, qui peuvent également profiter de la salle de sport, du restaurant et du centre d'hébergement du CMC UCI.
Les Fédérations Nationales ou les équipes intéressées par l'utilisation de ces installations peuvent écrire à [email protected].