Treize entraîneurs de 12 nationalités ont passé près de quatre semaines au Centre Mondial du Cyclisme (CMC) UCI pour obtenir la plus haute qualification d’entraîneur.
Les entraîneurs professionnels du CMC UCI, aux côtés d’experts externes, ont couvert l’ensemble des aspects de la profession avec les participants, dont le temps était partagé entre des leçons et des sessions pratiques au siège de l’UCI, à Aigle (Suisse).
Parmi les sujets évoqués : principes d’entraînement, sécurité, antidopage, préparation, planification, suivi des athlètes, nutrition et entraînement de la force. Les entraîneurs ont également reçu une formation de base en mécanique à l’atelier du CMC UCI. Pour recevoir le Diplôme d’Entraîneur UCI, ils ont dû réussir un test écrit et une évaluation pratique.
Le Malaisien Louis Pang a rejoint la formation ce mois-ci après avoir décroché les niveaux 1 et 2 UCI en Thaïlande en 2016 et 2017.
« Je savais que je voulais obtenir le diplôme de niveau 3 », a déclaré l’entraîneur, qui a particulièrement apprécié l’occasion d’apprendre dans un milieu aux infrastructures dernier cri, comme un vélodrome couvert. Ses coureurs U21, originaires de la province malaisienne de Sabah, courent sur la route et sur la piste, et participent également à des compétitions à l’étranger, comme l’édition 2019 de la Taiwan Cup Track International Classic.
Pang retournera en Malaisie avec des connaissances approfondies et de nouvelles idées : « J’ai appris à repenser le rôle d’entraîneur et à le voir sous un jour différent. C’est une bonne chose de ne pas contrôler les athlètes et de les laisser tester et découvrir. Je n’y avais pas pensé.
« J’ai également énormément appris des autres participants, qui ont beaucoup d’expérience et viennent de différents milieux. »
L’Australien Zakkari Dempster est un coureur professionnel au sein de l’Equipe Continentale Professionnelle UCI Team Israel Cycling Academy , mais il envisage déjà sa carrière après la compétition, qu’il entend consacrer au rôle d’entraîneur.
Basé en Europe depuis ses 19 ans, Dempster, aujourd’hui âgé de 32 ans, a confié que ses années d’expérience en tant que coureur professionnel sont une aide précieuse pour se lancer dans une carrière d’entraîneur, mais pas suffisamment pour le faire sans ce diplôme : « J’ai beaucoup appris de mes années professionnelles, mais un athlète ne fait pas obligatoirement un bon entraîneur. Un coureur peut savoir prendre un virage parfaitement, mais cela ne veut pas dire qu’il sait expliquer comment faire !
« Lors de cette formation, nous avons également appris comment partager des idées d’une façon efficace et pleine de sens. Il ne suffit pas de donner des objectifs aux athlètes, mais faire en sorte qu’ils aient un sens. »
Le programme de développement des entraîneurs du CMC UCI est divisé en trois niveaux : les formations de niveau 1 et 2 sont destinées aux entraîneurs s’occupant des athlètes jeunes ou en progression, tandis que le niveau 3 est destiné aux personnes plus expérimentées travaillant au plus haut niveau.
Les entraîneurs de cette formation venaient de Grèce, d’Australie, de Pologne, du Luxembourg, de Norvège, de Hongrie, d’Israël, de Malaisie, de Singapour, d’Italie, d’Afrique du Sud et de Belgique.
Pour plus d’informations, contactez : [email protected].