Championnats du Monde de Cyclisme UCI : les Mondiaux UCI de BMX Freestyle Flatland prêts à conquérir Glasgow

Les spécialistes passent actuellement des heures à travailleur leur style et à perfectionner les figures

Les spécialistes du BMX Freestyle Flatland passent actuellement des heures à travailleur leur style et à perfectionner les figures qu'ils prévoient de réaliser lors des Championnats du Monde de Cyclisme UCI, à Glasgow, en Ecosse.

Et le jour J, nous contemplerons en direct le fruit de ces longs mois de répétition. Alors qu’ils se concentrent sur ce grand rendez-vous du mois d’août, les Champions du Monde UCI en titre, Aude Cassagne (FRA) et Moto Sasaki (JPN), ont répondu à nos questions.

Aude Cassagne a vécu une année 2022 exceptionnelle, devenant Championne de France à Montpellier, puis Championne du Monde UCI à Abu Dhabi (Emirats arabes unis). Et elle cherchera à poursuivre sur sa lancée en 2023…

Qu'avez-vous ressenti en remportant le maillot arc-en-ciel UCI à Abu Dhabi ?

Aude Cassagne (A. C). : Et bien c'était une bonne surprise. Je ne m'attendais à rien, et tout s'est bien passé et j'étais contente de faire un bon run ; c'était mon jour de chance !

Avez-vous accroché votre maillot au mur ?

A. C. : En fait, il est actuellement dans un carton, car je suis en plein déménagement [rires] ! Mais oui, il sera très bientôt accroché au mur, bien sûr !

Quel est votre objectif pour les Championnats du Monde de Cyclisme UCI de cette année ?

A. C. : Je vais faire de mon mieux pour réaliser un bon run. Je veux faire mieux que l’année dernière, en tout cas c’est le plan !

Vos rivales japonaises vous motivent-elles à apprendre davantage de nouvelles figures pour rester compétitive ?

A. C. : Oui bien sûr, je pense vraiment que l'émulation est essentielle dans le sport, c'est une excellente incitation à progresser ! Et le Japon est très en avance en Flatland, alors c’est une énorme source de motivation pour moi.

Peux-tu nous décrire ton style en trois mots ?

A. C. : Hmm, j'aimerais qu'il soit aussi fluide et technique que possible... Mais en fait, le mot qui correspond le mieux à mon pilotage actuel est... inconsistance.

Chaque run dure 2 minutes 30. Disposez-vous d'un chronomètre pour voir quelles figures vous pouvez intégrer dans vos prestations ?

A. C. :Non, je n’en ai pas... Mais je dois y réfléchir sérieusement d’ici quelques jours !

Recevez-vous des conseils pour organiser votre performance ?

A. C. : Oui, et je pense que mon frère est l'homme de la situation ! Mais ça se joue aussi sur mes sensations personnelles, ce que je me sens capable de faire en fonction de tous les autres paramètres à prendre en compte, comme le stress…

Le fait d’évoluer devant une foule immense, est-ce que cela vous motive ou vous rend plus nerveuse ?

A. C. :Cela me rend carrément nerveuse.Je pense que la partie la plus difficile d'un run est de se concentrer au point d'oublier que les gens nous regardent !

Avez-vous des objectifs spécifiques pour Glasgow ?

A. C. :J'aimerais bien sûr gagner à nouveau, mais ce sera un vrai défi : on attend un niveau élevé, alors on verra ce qui se passera. Bonne chance à tous !

Moto Sasaki est une figure centrale du circuit de BMX Freestyle Flatland depuis de nombreuses années, et en 2022, il a été le fer de lance de la conquête d’un podium 100 % japonais dans la compétition de BMX Freestyle Flatland des Championnats du Monde Urban Cycling UCI.

Il y a beaucoup de bons spécialistes du Flatland au Japon. Pouvez-vous en expliquer la raison ?

M. S. :Les coureurs japonais ont tous un niveau élevé. Par rapport à l’époque, les opportunités de compétition ont également évolué. Il y a des riders légendaires qui maîtrisent un grand nombre de figures. Je ne pense pas que seuls les vainqueurs soient de grands riders.

De nombreuses autres disciplines cyclistes seront réunies lors des Championnats du Monde de Cyclisme UCI à Glasgow au même moment. Y a-t-il d’autres disciplines dont vous avez-vous hâte de suivre les épreuves ?

M. S. :Je suis très enthousiaste à l'idée de pouvoir assister à autant d'événements cyclistes différents au même endroit.

Qui seront d’après vous vos plus grands rivaux à Glasgow ?

M. S. : Je pense que chaque rider a sa propre personnalité. La compétition déterminera les positions, mais ils ont tous des figures qu'ils pratiquent depuis des décennies, alors les spectateurs pourront choisir leurs favoris !

Un triplé japonais est-il possible à Glasgow ?

M. S. : Bien sûr. Il est possible que les Japonais prennent les trois premières places. Mais si vous ne réfléchissez pas trop et que vous faites votre meilleur run à ce moment-là, je pense que ce sera un bon souvenir même si vous ne finissez pas sur le podium.