Les 82 participants de cette année portent à 700 le nombre total de DS certifiés par l'UCI depuis le lancement du Diplôme en 2009. Les participants, parmi lesquels 62 femmes, représentent 45 pays.
Le cours inaugural, il y a 13 ans, avait vu la participation de 26 DS, tous des hommes, venant de 11 pays.
Deux ans plus tard, la Canadienne Josée Larocque a été la première femme à suivre le cours et à passer l'examen, avant de devenir DS pour l'équipe masculine canadienne SpiderTech powered by C10, une ancienne Equipe Continentale Professionnelle UCI.
Il a fallu attendre encore trois ans pour que la deuxième femme s'inscrive à la formation menant au diplôme : en 2014, Cherie Pridham était également la seule femme, sur 42 participants, à suivre le cours. Depuis, elle est devenue l'une des DS les plus connues et la première à travailler au sein d'un UCI WorldTeam : sa dernière nomination, chez Lotto-Soudal, a débuté en janvier de cette année.
Afin d'encourager la participation des femmes, l'UCI a introduit une bourse en 2015, payant les frais de la formation pour certaines des participantes. L'initiative a été reconduite chaque année.
Après trois jours de sessions couvrant des sujets aussi variés que l'administration des équipes, l'organisation des courses, les procédures de course, la sécurité, la conduite des coureurs, l'antidopage, le matériel et les règlements techniques, les participants au cours doivent passer un examen pour recevoir le Diplôme de Directeur Sportif UCI.
Bien que fortement recommandé pour tous les DS, le Diplôme UCI est obligatoire pour ceux qui travaillent au sein des UCI WorldTeams, des UCI ProTeams et des UCI Women's WorldTeams.
Chef de la Route et de l’Innovation de l'UCI, Michael Rogers, explique : « Avec la professionnalisation croissante du cyclisme sur route, le rôle du Directeur Sportif évolue également. Les Directeurs Sportifs sont responsables du bien-être général de leurs équipes, des coureurs aux différents membres du personnel d'encadrement. Ils doivent être capables de prendre des décisions dans l'intérêt de leur équipe - souvent sous pression en situation de course - tout en respectant les Règlements de l'UCI relatifs à la sécurité, à l'équité et à l'intégrité de notre sport.
« Plusieurs des Directeurs Sportifs qui participent à nos cours sont d'anciens coureurs professionnels qui ont une très grande expérience de la course et qui comprennent l'importance d'avoir un Directeur Sportif certifié. Souvent, le rôle du Directeur Sportif va au-delà du jour de la course et exige qu'il apporte sa contribution dans un large éventail de domaines tels que l'embauche des coureurs, l'entraînement et les performances sportives, les tactiques de course, le matériel et la technologie, la communication, la logistique et l’antidopage. »
Michael Rogers ajoute : « Il est gratifiant de voir le nombre croissant de femmes qui obtiennent le Diplôme de Directeur Sportif UCI. L'évolution du cyclisme féminin ces dernières années est rapide, et l'UCI est ravie qu'il y ait également de plus en plus de femmes qui obtiennent des qualifications de haut niveau dans les différentes professions de notre sport. »