Jeux Olympiques de Paris 2024 : les États-Unis et l’Australie font parler le collectif dans la poursuite par équipes

Finales passionnantes dans la poursuite par équipes

La troisième soirée des épreuves sur piste des Jeux Olympiques de Paris 2024, mercredi à Saint-Quentin-en-Yvelines, a été marquée par les finales de la poursuite par équipes, remportées par Jennifer Valente, Lily Williams, Chloé Dygert et Kristen Faulkner (déjà médaillée d’or dans la course en ligne sur route dimanche) pour les États-Unis d’Amérique chez les femmes, et par les Australiens Oliver Bleddyn, Sam Welsford, Conor Leahy et Kelland O’Brien chez les hommes.

Après avoir battu le record du monde mardi au premier tour, le quatuor australien a dominé les Britanniques Ethan Hayter, Daniel Bigham, Charlie Tanfield et Ethan Vernon dans la finale pour l’or. Tenants du titre olympique, les Italiens – Simone Consonni, Filippo Ganna, Francesco Lamon et Jonathan Milan – ont pris le bronze face au Danemark.

« Je ne sais pas ce qu’il en est pour les autres gars, mais mes jambes sont assez fatiguées après les deux derniers jours, a déclaré O’Brien. Évidemment, c’était serré à la fin. Une finale olympique, ça n’a rien à voir avec le reste. Avec les trois gars à mes côtés, on a réalisé une superbe course. »

« On n’avait pas gagné pendant tout ce cycle, ce qui comptait, c’était de gagner aujourd’hui, a ajouté Leahy. Et je savais qu’on avait tout fait pour ça. Je ne peux pas y croire, c’est merveilleux. »

Dans l’après-midi, le premier tour de la poursuite par équipes féminine annonçait des finales palpitantes, les États-Unis d’Amérique (4’04’’629) et la Nouvelle Zélande (4’04’’818) évoluant à des niveaux tout proches du record du monde établi par l’Allemagne au moment de remporter l’or aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 (4’04’’242).

Les Américaines se sont encore rapprochées du record du monde pour prendre l’or en 4’04’’306 face aux Néo-Zélandaises Ally Wollaston, Bryony Botha, Emily Shearman et Nicole Shields. Les Britanniques Elinor Barker, Josie Knight, Anna Morris et Jessica Roberts ont quant à elles remporté la médaille de bronze face à l’Italie.

« C'est assez surréaliste, s’est exclamée Lily Williams. Je ne pense pas que l’une d'entre nous s'attendait à cela. Nous voulions juste venir et rouler vite. Nous n'avons pas participé à une course pour la médaille d'or depuis 2020, alors c'est vraiment inattendu. Nous pensions pouvoir rouler autour de 4'07'' si tout se déroulait parfaitement, mais on a largement dépassé cela. »

Une satisfaction légitime à laquelle fait écho la joie de Chloé Dygert : « La troisième fois est la bonne, n’est-ce pas ! On a une équipe tellement forte, on y a toutes cru et ça représente beaucoup pour nous. C’est un moment vraiment spécial. »

Les Françaises ont pour leur part battu l’Australie avec un temps (4’08’’292) qui leur a permis de disputer la finale pour la 5e place, perdue face à l’Allemagne. Les Français ont de leur côté pris la 6e place de la poursuite par équipes masculine.

Mercredi, les spectateurs du vélodrome ont aussi assisté aux premiers affrontements de la vitesse individuelle masculine et du keirin féminin.

Dans les qualifications de la vitesse masculine, le record du monde du 200 m départ lancé a été battu à deux reprises : d'abord par l'Australien Matthew Richardson, qui a réalisé un temps de 9,091 secondes, avant que le Néerlandais Harrie Lavreysen ne l'abaisse à nouveau, à 9,088 secondes.

La Colombienne Martha Bayona (médaillée d’argent du keirin aux Mondiaux UCI 2017 et 2023) faisait partie des principaux athlètes éliminés à cette occasion.

Résultats complets