Une intense soirée de qualification sur la piste de Saint-Quentin-en-Yvelines a déterminé la liste des 32 cyclistes (16 femmes et 16 hommes) qui se disputeront vendredi les médailles dans les épreuves de BMX Racing des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Pas moins de 24 femmes et 24 hommes affrontaient les qualifications jeudi dans le cadre de trois séries mettant aux prises huit cyclistes, avec trois runs pour faire parler sa puissance et sa maîtrise. Les 12 meilleures femmes et les 12 meilleurs hommes au cumul des places se qualifiaient directement pour les demi-finales, tandis que les cyclistes classés de la 13e à la 20e position prenaient part à la course de la dernière chance (quatre qualifiés sur huit participants).
Hommes : les Français impressionnent
Le public français n’a pas attendu pour vibrer avec ses représentants, notamment chez les hommes, avec les qualifications pleines de maîtrise de Joris Daudet (Champion du Monde UCI 2011, 2016 et 2024), Romain Mahieu (Champion du Monde UCI 2023 ) et Sylvain André (Champion du Monde UCI 2018) aux trois premières places. Daudet a même signé le meilleur temps des qualifications en 31’’463, lors de sa deuxième course.
En l’absence du Champion Olympique en titre Niek Kimmann (forfait en raison d’une inflammation cardiaque), son dauphin aux Jeux de Tokyo 2020 Kye Whyte (GBR) est passé sans encombre. Mais Carlos Ramirez (COL), médaillé de bronze lors des deux derniers Jeux Olympiques, est tombé lors de la course de la dernière chance, remportée par le jeune talent néo-zélandais Rico Bearman devant le Suisse Simon Marquart, Champion du Monde UCI 2022.
Femmes : les favorites devant
Chez les femmes, Saya Sakakibara a fait parler les qualités qui lui ont permis de remporter la Coupe du Monde UCI en 2023 et 2024. L’Australienne a remporté chacune de ses trois séries et a signé la meilleure performance lors de son deuxième passage (34’’376). La Britannique Bethany Shriever, Championne Olympique en titre, et la Championne du Monde UCI en titre Alise Willoughby (USA) se sont montrées tout aussi dominantes dans leurs séries.
La situation était moins bien engagée pour la Colombienne Mariano Pajón, double Championne Olympique (à Londres en 2012 et Rio en 2016), contrainte de passer par la course de la dernière chance. Sa réaction a été impressionnante : elle s’est qualifiée avec plus d’une seconde de marge sur la Japonaise Sae Hatakeyama, la Colombienne Gabriela Bolle et la Danoise Malene Kejsltrup, qui rejoignent également le contingent des demi-finalistes.