Neuf personnes sur 10 respirent un air pollué ; selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la pollution de l’air serait responsable de sept millions de morts par an.
Cette année, la Journée mondiale de l’environnement de l’ONU, organisée le 5 juin, aura pour thème #CombattreLaPollutionDelAir. Le cyclisme sera largement mis en avant comme solution pour lutter contre cette urgence environnementale et de santé publique. Si nous voulons respirer plus facilement et rester en bonne santé, nous n’avons pas le choix : les déplacements de biens et de personnes doivent passer par des modes de transport non polluants.
La dépendance du secteur des transports aux énergies fossiles – notamment le diesel – demeure une source majeure de pollution de l’air. Selon l’ONU :
Chaque personne peut contribuer à la réduction de la pollution de l’air local et de la congestion routière : se déplacer à vélo, à pied ou en transports en commun est l’une des actions les plus concrètes. Pour ne pas générer de pollution de l’air, se déplacer à vélo au quotidien est un geste relativement simple, et notamment dans les villes, où les trajets sont souvent plus courts. De plus, le cyclisme pourrait de fait réduire l’exposition d’un individu à un air pollué sur des routes congestionnées. Une étude menée au Royaume-Uni en 2018 a montré que, sur un trajet de 4 km, les cyclistes sont moins exposés à la pollution de l’air que les personnes circulant en voiture, en bus ou même que celles qui marchent.
L’émergence et l’essor du vélo-cargo électrique représentent un potentiel énorme pour réduire la pollution de l’air. Ces vélos sont de plus en plus utilisés pour livrer des biens – ce qui réduit ainsi le nombre de véhicules diesel sur la route. Des acteurs majeurs sur le marché des coursiers et des livraisons ont lancé des programmes de livraison en vélos/vélos-cargos à assistance électrique, et une étude menée aux Pays-Bas en 2018 a montré que 20 % de toutes les livraisons en camionnette dans les villes pourraient être effectuées en vélo-cargo.
Cette année, c’est la Chine qui a été choisie pour accueillir les célébrations globales de la Journée mondiale de l’environnement, et des événements se déroulent dans de nombreuses villes du pays pour sensibiliser la population à la pollution de l’air et encourager les individus, entreprises et politiciens à agir. Le pays a fait de grands progrès pour lutter contre la pollution de l’air – et la promotion du cyclisme n’y est pas étrangère.
Hangzhou, grande ville chinoise de près de 10 millions d’habitants, accueillera l’événement principal dans le pays. Elle était la première ville chinoise à mettre en place un système de vélos en libre-service en 2008 ; en 2017, 10 entreprises se partageaient le marché dans la ville pour un total de plus de 882’000 vélos. La ville a construit des pistes cyclables de qualité, et le système de vélos en libre-service est bien intégré aux autres options de transport en commun. Depuis 2008, on estime que des centaines de millions de trajets ont été ainsi effectués à Hangzhou – réduisant l’utilisation de véhicules polluants et la pollution de l’air, pour le plus grand bien des habitants et de l’environnement.
Envie de participer à la lutte contre la pollution de l’air ? En plus d’utiliser un vélo pour un maximum de trajets, vous pouvez prendre part au défi des masques de l’ONU pour la Journée mondiale de l’environnement. Toute participation est la bienvenue : prenez un selfie ou une vidéo de vous portant un masque, et postez-la sur les réseaux sociaux avec une promesse d’agir personnellement pour #CombattreLaPollutionDelAir.
Pour vous inscrire et trouver des événements organisés dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, rendez-vous sur cette page.