En ce lundi 22 avril 2019 sera célébrée la Journée internationale de la Terre nourricière ; chaque année à cette occasion, plus d’un milliard de personnes – venant de quelque 192 pays – demandent que des actions concrètes soient prises pour protéger l’environnement.
Le vélo, à son humble échelle, peut jouer un rôle dans le message véhiculé lors de cette journée mondiale placée sous le signe du respect.
Les biens et les personnes, lors de leurs déplacements sur Terre, génèrent de la pollution, consomment des énergies fossiles et ont un impact important sur l’environnement. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, le parc automobile mondial devrait tripler d’ici à 2050, et les émissions de gaz à effet de serre augmentent plus rapidement dans le secteur des transports que dans tout autre.
La communauté internationale reconnaît de plus en plus le caractère essentiel d’une transition vers le vélo et d’autres moyens écologiques de déplacement. En cette Journée internationale de la Terre nourricière, un appel est lancé pour adopter des moyens de transport écologique, et de nombreuses villes et régions encouragent leurs habitants à se déplacer à vélo en cette Journée internationale, et d’une façon plus générale dans leur vie quotidienne. Pour la Journée de la Terre en 2018, la ville d’Austin, au Texas (États-Unis), avait laissé les habitants utiliser gratuitement ses vélos en libre-service.
Si davantage d’actions peuvent être prises pour la promotion du cyclisme comme moyen de transport quotidien, la popularité du vélo a déjà un impact positif pour l’environnement ; en Europe, une étude récente de la Fédération cycliste européenne a montré que le cyclisme :
Les cyclistes, en délaissant leurs véhicules à carburants fossiles qui génèrent émissions et pollution, peuvent réduire par dix leurs émissions de C02 – pour générer seulement 21 g d’émissions par kilomètre parcouru.
Pour célébrer la Journée internationale de la Terre nourricière 2018, Florian Reber, rédacteur et spécialiste en communication, a parcouru les Alpes à vélo pour rendre compte de l’impact qu’ont le changement climatique et le climat extrême sur la région. Parti de Trieste (Italie), il a parcouru 1900 km jusqu’à Cannes (France) pour son projet Tales of Change (« Récits de changement »), durant lequel l’impact du changement climatique n’était que bien trop visible. Durant ce trajet, il a échangé avec les habitants, fermiers, travailleurs forestiers, écologistes, personnes escaladant en montagne, athlètes ainsi qu’avec d’autres journalistes et rédacteurs ; tous ont alerté sur le fait que le changement climatique avait déjà un impact négatif sur les Alpes. Pour ce projet, il a traversé des régions touchées par des sécheresses, des orages puissants, des températures records pour un mois d’octobre, des feux de forêt et des pluies torrentielles ; l’impact visible d’un changement climatique bien trop évident.
Florian Reber a souligné le rôle du vélo, non seulement symbole puissant de la protection de l’environnement, mais également véhicule pour documenter les défis auxquels la planète fait face.
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2020 marquera le 50e anniversaire de la Journée internationale de la Terre nourricière, qui fête en 2019 sa 10e année en tant que journée mondiale reconnue officiellement par l’ONU.
Au milieu du débat complexe sur l’environnement, le changement climatique, la durabilité et notre impact sur la planète, le cyclisme continue à apporter sa contribution : à la fois moyen de transport, passe-temps et sport écologique et non polluant.