Sixième en 2020, notre Fédération Internationale se hisse cette année à la deuxième place avec un score de 185 sur 200 (moyenne de 3,7 sur 4 par indicateurs mesurables). Il s'agit d'une augmentation extrêmement significative de 15 points par rapport au résultat de la dernière évaluation (170), où l'UCI était déjà placée dans la première catégorie – Groupe A1 – des Fédérations Internationales. Cette fois-ci, l'UCI se trouve dans la catégorie A1 aux côtés des Fédérations Internationales d'athlétisme, de rugby, de badminton, d'équitation, de football et de tennis.
L’examen est un catalyseur essentiel pour une amélioration continue. Comme l'a déclaré le Président de l'ASOIF, Francesco Ricci Bitti, lors de la publication du classement : « La gouvernance des organisations sportives continue d'attirer l'attention.... Le sport doit être crédible sur et en dehors du terrain de jeu. »
Un total de 33 Fédérations membres de l'ASOIF ont répondu à des questions portant sur divers aspects de la gouvernance. Cette fois-ci, l'ASOIF a inclus des indicateurs supplémentaires concernant les politiques visant à encourager une plus grande diversité et la mise en œuvre d'un programme de gestion des risques. Les réponses ont été récoltées et évaluées indépendamment, afin d'attribuer des scores globaux à chaque Fédération Internationale.
Si l'on regarde les examens précédents, l'UCI n’a cessé de progresser :
2017 : 126 points
2018 : 152 points
2020 : 170 points
2022 : 185 points
La note moyenne de l'UCI par indicateur est passée de 2,52 à 3,7 sur 4 au cours des cinq dernières années. Les améliorations constamment apportées ont permis à l'UCI de rester classée parmi les meilleures FI à chaque fois.
Cette croissance a été constante et recouvre des avancées cruciales dans chacun des cinq domaines considérés :
transparence : notamment en ce qui concerne la transparence accrue du Congrès par le biais de sa diffusion en ligne en direct et la publication des ordres du jour, des procès-verbaux et des résultats des votes ;
Iintégrité : grâce à l'impulsion du programme « UCI Cycling Integrity », qui comprend :
des actions de prévention et des programmes éducatifs sur la protection, la prévention de la manipulation des compétitions et la lutte contre le dopage,
des actions correctives, avec la création d'une plateforme UCI de signalement anonyme, et la promotion de REVEAL pour les préoccupations liées à l'antidopage ;
démocratie : avec une transparence accrue des processus électoraux au sein de nos Confédérations Continentales et l’augmentation significative du nombre de femmes dans les organes de l’UCI et des Confédérations Continentales ;
développement et solidarité : par la promotion du « vélo pour tous » et le développement d'un vaste programme de durabilité ;
mécanismes de contrôle : par exemple, le pouvoir de sanction autonome donné à la Commission d'éthique de l'UCI ainsi que le pouvoir étendu pour examiner des situations de conflits d’intérêts.
Ces éléments nous mettent sur la bonne voie pour nous concentrer sur l'Agenda 2030 de l'UCI, approuvé la semaine dernière par le Comité Directeur de l'UCI réuni à Arzon (France). Cette feuille de route pour le cyclisme au cours des huit prochaines années fait une large place à la consolidation de la bonne gouvernance.
La Directrice Générale de l'UCI, Amina Lanaya a déclaré : « La bonne gouvernance est essentielle au développement de notre sport et à sa crédibilité, et ce résultat extrêmement positif du ̎Quatrième examen de la gouvernance des Fédérations Internationales ̎ de l'ASOIF démontre que l'UCI continue de montrer l'exemple. Notre score a augmenté à chaque examen, ce qui constitue une reconnaissance et une confirmation de nos efforts en matière de gouvernance. Cela nous incite à continuer à rechercher un comportement organisationnel et des relations avec les parties prenantes optimales, tout en guidant notre sport vers l'avenir. »
Fourth Review of International Federation Governance (en anglais)