Le chronométrage des événements cyclistes sollicite à la fois de grandes capacités d'adaptation et une compréhension exhaustive du sport et de ses nombreuses disciplines. Dans un vélodrome ou en pleine nature, tout au long de courses par étapes ou lors d’épreuves d’un jour, avec des classements reposant sur des systèmes de points complexes ou sur un chronométrage extrêmement précis, Tissot est impliqué dans le cyclisme depuis plusieurs décennies. Son excellence l'a imposé comme un partenaire essentiel de l'UCI, présent sur les plus grandes compétitions autour du monde.
Le cyclisme sur piste est peut-être l'univers dans lequel la quête de précision absolue de Tissot s'exprime sous sa forme la plus pure. Dans l'environnement maîtrisé d'un vélodrome, les coureurs repoussent constamment leurs limites et celles des chronométreurs, avec des records du monde régulièrement battus à coups de millisecondes et des médailles arrachées avec des marges minuscules.
L'édition 2020 des Championnats du Monde Piste UCI présentés par Tissot, à Berlin (Allemagne), en a offert de beaux exemples, avec de nouvelles références mondiales et des courses extrêmement disputées. En finale du keirin masculin, six sprinteurs se sont retrouvés simultanément sur la ligne d’arrivée, moins de quatre dixièmes de seconde séparant le vainqueur, le Néerlandais Harrie Lavreysen, de son dauphin japonais Yuta Wakimoto. Dans le 500 m contre la montre féminin, les coureuses s’élançaient une par une, mais les écarts étaient encore plus réduits. L'Allemande Pauline Grabosch a vu le podium lui échapper alors qu'elle finissait à six dixièmes de secondes du titre et à moins d'un dixième de seconde de la médaille de bronze.
« La diversité des événements fat du cyclisme sur piste un des sports les plus complexes », reconnaît Tissot. Le chronométrage dans un vélodrome repose sur un équipement de pointe : portes de départ, transpondeurs, caméras pour la photo-finish... Et du matériel plus classique, à l'image de la cloche qui résonne pour annoncer le dernier tour.
Pour bien faire la différence entre les meilleurs athlètes du monde lancés vers l'arrivée aussi vite qu’un être humain peut y parvenir, les Règlements de l'UCI stipulent que « les temps sont pris au millième de seconde ». A une vitesse de 60 km/h, facilement atteinte par les sprinteurs, cela représente une distance de moins de 2 cm.
Tissot est encore plus précis que ces standards. Sa caméra Myria capture 10’000 images par seconde pour produire la photo-finish (à 60km/h, les coureurs parcourent moins de 2 mm entre chaque image). Et le Quantum Timer, relié aux transpondeurs installés sur les vélos, offre une précision au cent millième de seconde.
Les épreuves sur route peuvent demander un niveau de précision aussi élevé, mais dans un environnement ouvert, et donc beaucoup moins contrôlé. Selon les Règlements de l'UCI, « le chronométrage sera fait sur plusieurs points de distance, répartis de façon que les coureurs et les spectateurs soient informés continuellement sur le déroulement de l’épreuve » et « les temps à l’arrivée sont pris jusqu’au dixième de seconde au moins », voire « au centième de seconde au moins » pour les événements UCI WorldTour et les Championnats du Monde Route UCI.
Les transpondeurs installés sur les vélos des coureurs permettent de déterminer leur position en course et l'ordre de passage sur un point spécifique comme le sommet d'une ascension ou un sprint intermédiaire. Mais lorsque deux coureurs sont trop proches, leur ordre peut s'inverser. La caméra Myria se révèle à nouveau précieuse pour dérouler la photo-finish en extérieur, en enregistrant le passage des coureurs tous les dix millièmes de seconde pour confirmer ou amender les données des transpondeurs.
Le chronométrage doit également s'adapter aux spécificités du cyclisme sur route, à l'image de la "règle des 3 km" (art 2.6.027 des Règlements de l'UCI relatif à un « incident dûment constaté, dans les trois derniers kilomètres d’une étape en ligne »), et les épreuves contre la montre.
Avec la précision de Tissot, le chronométrage a largement évolué depuis que Nicolas Frantz, André Leducq et Victor Fontan ont porté le maillot jaune en même temps en tant que leaders ex-aequo du Tour de France 1929.
L'horloger suisse (qui apporte également ses compétences à des disciplines comme le basketball, le hockey sur glace ou encore la MotoGP) est avant tout connu pour son apport sur la piste, en tant que sponsor de la Coupe du Monde Piste UCI Tissot, des Championnats du Monde Piste UCI présentés par Tissot et des tentatives de Record de l'Heure UCI. Mais cette relation s'est développée bien au-delà des vélodromes, et Tissot, partenaire de l’UCI de longue date, est devenu le premier « UCI World Cycling Partner » en 2017.
Tissot assure le chronométrage des Championnats du Monde UCI de quatre des disciplines olympiques : la route, la piste, le mountain bike et le BMX Racing. Chaque discipline, avec ses sous-disciplines distinctes, ses règles et son environnement propre, requiert des capacités différentes. Avec une expérience accumulée depuis des décennies, Tissot a pris la mesure des défis posés par le cyclisme professionnel pour apporter rapidement des résultats fiables en toutes circonstances.
Tissot et l'UCI ne sont pas seulement des voisins dont les sièges ne sont distants que de 75 km à travers les montagnes suisses. Ils sont tous deux animés par une même quête de l'innovation et de la fiabilité. Cela s'avère essentiel, lorsqu'il s'agit d'attribuer les titres mondiaux UCI et olympiques que les plus grands athlètes se disputent à coups de fractions de secondes, avec l'aide de la technologie de Tissot.