Si le Tour de France – et l’engouement autour de cet événement – vient tout juste de prendre fin, les fans et les spectateurs continuent d’en tirer les avantages.
Tout en captivant les spectateurs du monde entier, le Tour représente également une plateforme pour démontrer l’impact positif du cyclisme sous toutes ses formes – chose que les organisateurs, et les villes et régions-hôtes ont bien compris. Le programme l’Avenir à Vélo agit non seulement comme pierre angulaire de la politique de responsabilité sociale de l’entreprise, mais contribue également à promouvoir les transports écoresponsables et un avenir plus durable dans les lieux de passage du Tour.
Ce programme repose sur quatre piliers, que nous détaillons ci-dessous :
Le vélo et la planète
Incarnant les avantages du cyclisme pour le climat et l’environnement, « le vélo et la planète » voit la promotion de meilleures pratiques environnementales dans le cadre de mesures tels qu’un tri responsable des déchets, un programme de réduction des émissions de CO2 et une Charte de la biodiversité. En 2019, 21 messages ont été diffusés à la télévision française pour sensibiliser les téléspectateurs sur l’importance de protéger la biodiversité du pays.
Le vélo et la ville
La campagne « On a tout à gagner » se déroule dans toute la France pour encourager les téléspectateurs à se rendre au travail ou à l’école à vélo. Quatre clips promeuvent les effets positifs du cyclisme pour le transport. Le Tour a communiqué l’importance de la sécurité routière et du « partage de la route », en présentant la campagne de la Sécurité Routière « La route se partage » au départ et à l’arrivée de chaque étape. Au sein de la caravane publicitaire, deux véhicules dédiés étaient responsables de la sensibilisation, 34 stands étaient présents sur le parcours, et 230 bénévoles ont participé à cette initiative.
Durant le premier week-end de juin, la Fête du Tour a été organisée dans près de 80 % des villes-étapes ; véritable fête du cyclisme, cet événement se tient depuis 2013, et aide à sensibiliser le public sur le cyclisme et le Tour.
Le vélo et la jeunesse
Pour ce concept des Ateliers du Tour, des zones dédiées sont installées dans les villes-hôtes et proposent différentes activités, notamment des ateliers de réparation de vélos, des formations pour les enfants et sur la sécurité, ainsi que des séances pour apprendre à faire du vélo sur une piste fermée sous la supervision d’experts. Ce programme a été réalisé en association avec la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB), et, à ce jour, 7’000 diplômes ont été remis dans 11 villes.
En 2019, dans le cadre du programme de la Dictée du Tour, 17’000 enfants de 40 villes et zones urbaines ont participé à une compétition éducative – en travaillant sur des extraits d’articles sur le Tour de France. En récompense, 300 enfants ayant bien réussi ont été invités sur le Tour. Ce programme, qui offre une leçon de grammaire et de l’histoire du Tour de France, aide à faire découvrir le cyclisme aux enfants.
Le vélo et le bien-être
Promouvant la santé mentale et physique, l’application « Vivons vélo » encourage la pratique du cyclisme en faveur du bien-être individuel. Proposant 3’000 parcours en France, l’application a été téléchargée 25’000 fois, et 100 rassemblements ouverts à tous ont été organisés en 2018. Tous les 10 kilomètres parcourus sur l’application, un don d’un euro est fait à l’Institut Pasteur ; cela représentait 85’900 euros en 2018. L’objectif pour 2019 est d’atteindre 100’000 euros.
Le Grand Départ transmet un héritage cycliste
A Bruxelles, les pouvoirs publics ont profité de l’engouement autour du Grand Départ pour promouvoir le cyclisme pour tous. Lors des mois précédant le Grand Départ, le 6 juillet, #BikeForBrussels, une initiative de l’agence de mobilité publique régionale de Bruxelles pour encourager la population à faire du vélo plus souvent (grâce à la promotion des avantages urbains d’une croissance du cyclisme), a organisé la campagne #tourensemble.
Le slogan était affiché dans la ville avant le Tour de France – sur des stickers sur des supports de vélos, inscrit à la craie sur la chaussée, affiché sur des bâtiments publics et sur des posters. La campagne encourageait les résidents à s’inscrire et à rejoindre « l’équipe parfaite pour ceux qui veulent faire de Bruxelles une vraie capitale du vélo ». Pour chaque inscription sur le site internet de la campagne, la région faisait don d’un euro à un projet visant à fournir des vélos pour les mères amenant leurs enfants à l’école.
En créant un lien entre les activités existantes de promotion du cyclisme et les événements dans le cadre de #tourensemble, la campagne utilisait l’énergie et l’engouement autour du Tour de France à Bruxelles comme tremplin pour promouvoir le cyclisme sous toutes ses formes dans la capitale belge.