Katie Archibald, Emma Hinze, Corbin Strong et Harrie Lavreysen ont trouvé de très bonnes raisons de tomber immédiatement amoureux de la Ligue des Champions Piste UCI : leurs premières courses ont été couronnées de succès, faisant d'eux les leaders des différents classements (Endurance et Vitesse, Hommes et Femmes) après la manche d’ouverture de la nouvelle série lancée cet automne. En plus de briller sur la piste, ils ont senti qu'ils contribuaient à l’écriture d’une page historique du cyclisme sur piste au moment de s’élancer dans le Velòdrom Illes Balears.
« C’était une soirée spéciale, a déclaré Katie Archibald, première leader du classement de l’Endurance. Je pense que beaucoup de coureurs étaient conscients de participer aux débuts de quelque chose d'important. » La star britannique est une habituée des plus grands événements, avec des triomphes aux Jeux Olympiques, à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021, en plus de ses nombreux maillots arc-en-ciel de Championne du Monde UCI et de ses médailles glanées aux Mondiaux UCI UCI, mais elle avait exprimé depuis longtemps son enthousiasme pour la nouvelle Ligue des Champions Piste UCI. Les autres stars de la piste en avaient fait de même... et Majorque n'a pas déçu.
« C'était vraiment excitant pour tout le monde au vélodrome ce soir-là. Je pense que tous les coureurs ont vraiment apprécié l'expérience et le public aussi », a déclaré Corbin Strong, leader du classement de l’Endurance chez les Hommes). C'était une excellente première manche, alors je me réjouis de la prochaine. »
Les sprinteurs sont sur la même longueur d’ondes. « J'ai adoré l'ambiance, l’éclairage, je pense que c'était vraiment excitant », a confié Emma Hinze, leader du classement de la Vitesse chez les Femmes). Harrie Lavreysen, le leader du classement masculin de la Vitesse) a aussi apprécié « l'ambiance dans le vélodrome, avec l’éclairage », avant d’ajouter : « J'aime beaucoup ce nouveau format, avec la vitesse et le keirin la même soirée. Je pense que c'est bon pour les fans et que c'est aussi bon pour nous. »
« Je n'ai fait que cinq courses ce soir-là, mais j'avais l'impression d'avoir fait cinq finales »
Avec 14 épreuves (six manches de vitesse, quatre manches de keirin, deux courses de Scratch et deux courses à l’élimination) en une soirée, les fans profitent d'un spectacle non-stop qui teste les limites des coureurs. « Pour être honnête, j'étais extrêmement essoufflé et mon cœur battait très vite, a admis Strong au moment de décrire ses sensations après un Scratch très enlevé et avant une course à lélimination palpitante. Beaucoup d'événements sur piste peuvent donner l'impression que vous passez beaucoup de temps à l'hôtel. Vous avez une course, puis vous attendez trois jours de repos, et vous avez une autre course. Alors je pense que ce format est vraiment bon. Pour nous, coureurs d'endurance, ce n'est pas trop inhabituel, mais les sprinteurs ont eu une soirée assez chargée. »
Avec 72 champions rassemblés dans le vélodrome, Strong a essayé d’échanger avec les sprinteurs pendant la soirée mais « ils n'ont pas vraiment répondu, tellement ils étaient fatigués ! » Archibald a réussi à décrocher un mot de sa compatriote Sophie Capewell : « Elle disait : "Oh mon Dieu, je viens de terminer à peine et je dois déjà y retourner !" Et je pense que cela fonctionne très bien. »
Les sprinteurs eux-mêmes étaient heureux de traverser ces épreuves : « Je n'ai fait que cinq courses ce soir-là, mais j'avais l'impression d'avoir fait cinq finales, expliquait Lavreysen. C'est comme si nous ne faisions que les finales, ce qui compte le plus pour nous, et aussi pour les fans. »
Only champions in the @ucitcl 🏆🔥🏋️ Already looking forward to round 2️⃣ in Lithuania 🇱🇹#Trackcycling #velodrome #trackchampionsleague https://t.co/sTtHVKSp5X pic.twitter.com/Whdwiwd6ze
— Harrie Lavreysen (@HarrieLavreysen) November 11, 2021
« Tout le monde était prêt à courir et tout le monde était vraiment excité par la nouvelle Ligue des Champions, a ajouté Emma Hinze. Nous en avions seulement entendu parler et nous voulions voir comment cela fonctionnerait. Et je pense qu’au final c'était aussi cool qu'on le disait. Je pense que les autres ont ressenti la même chose. Ce n'était pas un événement d’exhibition, c'était une vraie compétition, et tout le monde s’est donné à fond. »
Apprendre à se connaître
L'intensité de l'action et le nouveau format de compétition ont également créé de nouvelles dynamiques entre les athlètes. « C'est vraiment spécial de rassembler des sprinteurs et des coureurs d'endurance, mais aussi d’être avec différentes nations, a constaté Archibald. D’habitude, lorsque nous voyageons, nous restons dans nos propres bulles nationales – je ne parle pas de bulles Covid, mais de bulles sociales –, mais là, avec seulement deux ligues, nous apprenons tous à mieux nous connaître.»
L’Ecossaise retrouvera les stars de la Ligue des Champions Piste UCI ce samedi à Panevézys (Lituanie). Le week-end suivant, tout ce beau monde disputera deux manches à Londres (Grande-Bretagne), avant la finale à Tel Aviv (Israël), au vélodrome national Sylvan Adams, le 11 décembre.
Strong, qui a passé une partie du mois de novembre en Israël avec ses coéquipiers de l’UCI WorldTeam Israel Start-Up Nation (route), a déjà coché cette date : « Cela représentera beaucoup pour moi d'être à Tel Aviv, devant le propriétaire de mon équipe Sylvan Adams, dans le vélodrome qu'il a construit. »
Can @_katiearchibald keep her jersey next week in Panevezys?
— UCI Track Champions League (@UCITCL) November 17, 2021
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