La Chronique de l'UCI Women's WorldTour

La semaine écoulée a été marquée par une série de premières. Pour la première fois, le peloton de l’UCI Women’s WorldTour a vécu une vraie semaine ardennaise, conclue par la première édition de Liège-Bastogne-Liège Femmes dimanche. Et d’emblée, une coureuse a réalisé le triplé ardennais : Anna van der Breggen (Boels Dolmans Cycling Team) a remporté l’Amstel Gold Race et La Flèche Wallonne Féminine, et s’est imposée à Liège, à chaque fois devant sa coéquipière Elizabeth Deignan et la Championne de Pologne Katarzyna Niewiadoma (WM3 Pro Cycling Team), et en attaquant en fin de course, en utilisant la force collective de sa formation pour bénéficier d’un avantage tactique sur Niewiadoma.

Annemiek van Vleuten (Orica Scott) a terminé toutes les courses dans les cinq premières pour devenir la leader de l’UCI Women’s WorldTour. Elle a été la coureuse la plus constante du printemps, n’échouant qu’une seule fois à finir dans le top 5 (14e à Gent-Wevelgem in Flanders Fields). Mais elle ne participera pas aux deux premières épreuves par étapes de l’UCIWWT, en Chine et aux Etats-Unis, et ne pourra donc pas défendre son maillot violet.

Tour of Chongming Island UCI Women's WorldTour (CHN) > vendredi 5 mai au dimanche 7 mai

Ellen van Dijk est l’héroïne méconnue de la campagne printanière. La Championne du Monde UCI 2013 du contre-la-montre individuel a joué un rôle primordial dans la victoire de Coryn Rivera dans le Trofeo Alfredo Binda – Comune di Cittiglio et le Ronde van Vlaanderen. Van Dijk a sacrifié ses chances pour l’Américaine, alors même qu’une deuxième victoire dans les Flandres – après celle de 2014 –demeure l’un de ses plus grands rêves (avec une médaille olympique et le Record de l’Heure UCI). L’ancienne patineuse de vitesse est capable de rouler en tête de peloton plus longtemps et plus vite que la plupart de ses adversaires. En l’absence de Rivera à Liège-Bastogne-Liège, van Dijk a pu jouer sa carte personnelle et a terminé à la 4e place dimanche, en dépit du fait qu’il s’agissait de la Classique la plus vallonnée de la saison, et par conséquent celle qui lui convient le moins.

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