Waterloo (États-Unis)La Coupe du Monde Cyclo-cross Telenet UCI 2018-2019 débutera à Waterloo, dans l’État américain du Wisconsin, le 23 septembre. Il s’agit de la quatrième année consécutive où la Coupe du Monde Cyclo-cross Telenet UCI se rend aux États-Unis. À Waterloo, les concurrents emprunteront de nouveau le circuit exigeant qu’ils ont découvert l’année dernière, lors de la deuxième étape de la Coupe du Monde. Ce parcours dessiné dans les jardins du siège social de Trek enchaîne les lignes droites et les obstacles techniques. L’année dernière, Waterloo avait vu s’imposer les futurs vainqueurs de la Coupe du Monde UCI : Mathieu van der Poel et Sanne Cant. Cette année, Van der Poel fera l’impasse sur les deux premiers rendez-vous de la saison après avoir décroché la médaille de bronze en XCO aux Championnats du Monde Mountain Bike UCI présentés par Mercedes-Benz.
Iowa City (États-Unis)C’est la troisième fois qu’Iowa City accueille une étape de la Coupe du Monde de l’UCI. Sur les trois dernières années, le parcours dessiné au cœur du Johnson County Fairgrounds a surtout souri aux grimpeurs. Le Mount Krumpit et le Holly Jolly Hell Hole swamp mud pit’ offrent deux ascensions impitoyables qui garantissent une vraie sélection. L’année dernière, la victoire était allée à Mathieu van der Poel et Katerina Nash.
Berne (Suisse)Un mois après les deux étapes américaines, la Coupe du Monde UCI regagne l’Europe et plus précisément la capitale de la Suisse. Ce sera la première fois que Berne accueillera une étape de la Coupe du Monde UCI. Le site a été aménagé en centre-ville, à proximité de la piscine à l’air libre de Weyermannshaus, la plus grande de ce genre de toute la Suisse. Nombre d’activités ont été prévues pour le public en marge de l’événement. Long de 2820 m, le circuit ressemble beaucoup à celui qu’emprunteront les concurrents des Championnats du Monde Cyclo-cross UCI 2019, à Bogense. Il inclut plusieurs passages en dévers, des barrières, ainsi que des virages serrés autour de la piscine. L’année dernière, l’épreuve organisée à Berne dans le cadre de l'EKZ-CrossTour avait souri à deux locaux : Jolanda Neff et Marcel Wildhaber.
Tábor (République tchèque)La quatrième étape de la Coupe du Monde UCI se disputera à Tábor, une ville que l’on associe immédiatement au cyclo-cross de haut niveau tant son histoire est riche. En effet, trois éditions des Championnats du Monde UCI ont eu lieu dans la cité de Bohème : 2001, 2010 et 2015. La Coupe du Monde est déjà passée à Tábor non moins de neuf fois, même s’il faut remonter à la saison 2013-2014 pour trouver trace de la dernière étape. Plutôt rapide, le parcours est tracé dans un parc situé à flanc de colline, en périphérie de la ville, non loin de la rivière Lužnice. Le dénivelé et les nombreuses portions techniques suffisent à départager les meilleurs lorsque le temps est sec, mais à la mi-novembre, de nouvelles inconnues pourraient venir s’inviter dans l’équation bohémienne.
Koksijde (Belgique)Une semaine après Tábor, la première des trois étapes de la Coupe du Monde organisées en Belgique emmène les coureurs dans les dunes de Koksijde, au bord de la Mer du Nord. Au même titre que Hoogerhedeide, qui reçoit l’ultime étape du calendrier, Koksijde est un véritable monument de la saison de Coupe du Monde. Sur son parcours, qui a accueilli des Championnats du Monde, les hommes et le matériel souffrent énormément. Le sable est beaucoup plus présent que sur les autres étapes et, quand la pluie s’invite, les portions non-sableuses deviennent des mares de boue. L’année dernière, Mathieu van der Poel y avait décroché sa troisième victoire consécutive en Coupe du Monde tandis que Maud Kaptheijns avait signé avec beaucoup d’autorité son premier succès en Coupe du Monde.
Namur (Belgique)Pendant les fêtes de fin d’année, le cyclo-cross s’offre un regain de popularité en Belgique, une terre où il est déjà très apprécié. Le 23 décembre, Namur accueillera la Coupe du Monde pour la huitième année d’affilée. Son parcours, qui monte entre les arbres jusqu’à la Citadelle de Namur, garantit des courses spectaculaires. Toutes ses portions permettent aux concurrents de faire la différence, que ce soit la piégeuse et interminable descente en devers, le célèbre mur, les descentes ou les ascensions plus longues. Mais l’état de forme ne fait pas tout à Namur. Il faut aussi disposer du matériel adéquat, car le parcours cache d’innombrables cailloux et racines extrêmement dangereux. L’année dernière, c’est Evie Richards qui avait remporté l’épreuve Elite femme à la surprise générale, alors que Wout van Aert avait empoché sa première victoire de la saison.
Heusden-Zolder (Belgique)Heusden-Zolder accueille une épreuve de Coupe du Monde pour la dixième année consécutive. Conformément à la tradition, les concurrents s’y retrouveront au lendemain de Noël, le 26 décembre. Très rapide, le parcours emprunte l’ancien circuit de Formule 1 mais offre aussi quelques portions techniques. La victoire se décide généralement dans la dernière partie du circuit, qui enchaîne montées sévères et descentes pentues, notamment une célèbre ascension en dévers. L’année dernière, Mathieu van der Poel et Sanne Cant avaient effacé leur performance en demi-teinte de Namur avec une victoire.
Pont-Château (FRA)L’avant-dernière étape de la Coupe du Monde UCI se disputera sur le parcours de Coët-Roz, situé à Pont-Château, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Pont-Château fait partie des quelques villes qui ont accueilli la toute première édition de la Coupe du Monde, au début des années 2000. Elle a aussi organisé les Championnats du Monde UCI en 2004 et la deuxième étape de la Coupe du Monde en 2011, qui avait sacré Kevin Pauwels et Marianne Vos. En 2016, Toon Aerts et Thalita de Jongh ont empoché leur titre européen à Pont-Château, sur un parcours tellement rapide et sec que seules les planches obligeaient les concurrents à mettre pied à terre.
Hoogerheide Provincie Noord-Brabant (Pays-Bas)Une semaine avant la tenue des Championnats du Monde Cyclo-cross UCI 2019, à Bogense, la dernière étape de la Coupe du Monde aura lieu à Hoogerheide, aux Pays-Bas. Certains chercheront à défendre leur place au classement général de la Coupe du Monde tandis que d’autres auront déjà la tête aux Championnats du Monde, ce qui donne toujours lieu à une belle empoignade. Mathieu van der Poel et Sanne Cant y avaient remporté la Coupe du Monde l’an dernier, sur un parcours aussi rapide que glissant.
Elite hommes
Mathieu van der Poel (NED)
Classement général de la Coupe du Monde : vainqueur
7 victoires (Iowa City, Waterloo, Koksijde, Bogense, Heusden-Zolder, Nommay, Hoogerheide)
Wout Van Aert (BEL)
Champion du Monde UCI 2018
2 victoires (Zeven, Namur)
Classement général de la Coupe du Monde : deuxième
Toon Aerts (BEL)
Classement général de la Coupe du Monde : troisième
1 fois deuxième (Namur)
3 fois troisième (Bogense, Zeven, Nommay)
Laurens Sweeck (BEL)
2 fois deuxième (Iowa City, Heusden-Zolder)
Lars Van der Haar (NED)
1 fois deuxième (Koksijde)
Elite Femmes
Sanne Cant (BEL)
Classement général de la Coupe du Monde : vainqueur
Championne du Monde UCI 2018
5 victoires (Waterloo, Bogense, Zeven, Heusden-Zolder, Hoogerheide)
Kaitlin Keough (USA)
Classement général de la Coupe du Monde : deuxième
3 fois deuxième (Iowa City, Waterloo, Nommay)
1 fois troisième (Bogense)
Eva Lechner (ITA)
Classement général de la Coupe du Monde : troisième
1 fois deuxième (Hoogerheide)
2 fois troisième (Namur, Heusden-Zolder)
Katherine Compton (USA)
1 victoire (Nommay)
1 fois deuxième (Heusden-Zolder)
1 fois troisième (Zeven)
Evie Richard (GBR)
1 victoire (Namur)
1 fois troisième (Hoogerheide)
Les vainqueur
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