L’Union Cycliste Internationale (UCI) confirme qu’elle a procédé à des contrôles intensifs durant le Giro d’Italia 2019 dans le cadre de la lutte contre la fraude technologique. Les tests ont été effectués en recourant aux technologies de la magnétométrie et des rayons X, avant et à l’issue de chaque étape, tout au long des trois semaines de la compétition. Tous les contrôles se sont révélés négatifs.
Un total de 1’312 contrôles ont été réalisés à l’aide de tablettes magnétométriques au départ des étapes.
A l’arrivée des étapes, 113 contrôles ont été menés par rayons X. Cette méthode, utilisée depuis 2018, a pour vocation de valider la performance des coureurs. Quatre à douze vélos ont été ainsi contrôlés par étape, dont ceux du vainqueur du jour et du porteur du Maillot Rose.
L’UCI poursuit par ailleurs, en partenariat avec le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives français, le développement d’un outil de détection (tracker) offrant une observation des vélos en temps réel et en continu sur l’intégralité d’une épreuve. Un premier test, mené sur le Tour de France 2018 avec la collaboration de plusieurs équipes, avait démontré la faisabilité de la méthode, capable de détecter des moteurs cachés en fonctionnement. La phase actuelle consiste à identifier un partenaire industriel qui sera chargé de la production des trackers dans l'optique de l'utilisation d’une première version dès la saison 2020.
Le perfectionnement apporté aux tablettes magnétométriques permettra de renforcer notre action contre la fraude technologique. La nouvelle version de cet outil flexible et rapide, aisément déployable pour les Fédérations Nationales, offrira les avantages suivants : analyse plus poussée, images optimisées et coût contenu. L’objectif envisagé est une mise en service d’une première version en 2020.
Le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré : « Depuis l’an dernier, notre disposons d’un arsenal de lutte contre la fraude technologique solide, qui nous permet de contrôler les vélos au départ et à l’arrivée des courses. Les projets de recherche se poursuivent et vont nous permettre de nous doter de nouvelles technologies capables d’assurer un suivi du matériel durant toute la durée des compétitions. Nous entendons ainsi garantir la confiance de la communauté cycliste et du grand public dans les performances de nos athlètes. »