Décision de la Commission Disciplinaire au sujet de la suspension provisoire d’Eduard Vorganov

L’Union Cycliste Internationale (UCI) annonce aujourd’hui que sa Commission Disciplinaire a décidé de lever la suspension provisoire imposée à Eduard Vorganov, le coureur russe dont l’analyse de l’échantillon collecté à l’occasion d’un contrôle hors compétition le 14 janvier 2016 avait donné lieu à un Résultat d’Analyse Anormal (RAA – présence de Meldonium*).

Comme le Règlement Antidopage de l’UCI (RAD UCI) lui en donne la possibilité, M. Vorganov a demandé la levée de sa suspension provisoire. Selon le RAD UCI, une telle requête est examinée par la Commission Disciplinaire de l’UCI.

Conformément au RAD UCI, une suspension provisoire peut être levée lorsque le coureur établit que l’allégation de la violation du règlement antidopage (VRAD) n’a aucune perspective raisonnable d’être maintenue, qu’il possède des arguments solides et défendables montrant l’absence de faute ou de négligence de sa part pour une telle violation ou qu’il existe d’autres faits ou circonstances qui, de l’avis de la Commission Disciplinaire de l’UCI, impliqueraient qu'il serait clairement injuste d'imposer ou de maintenir la suspension provisoire.

Après avoir analysé le cas, la Commission Disciplinaire a décidé de lever la suspension provisoire imposée à M. Vorganov.

Dans un souci de clarté, le cas n’est pas encore réglé étant donné que la gestion des résultats est en cours. A ce stade de la procédure et jusqu’au jugement de l’affaire, l’UCI ne fera pas d’autres commentaires.

(*) Le Meldonium est classé sous la section S.4.5.3 « Hormones et Modulateurs Métaboliques » et a été ajouté à la Liste des Interdictions le 1er janvier 2016.

(**) Article 7.9.5.4 Une suspension provisoire obligatoire en vertu de l'article 7.9.1 peut être levée si le coureur apporte la preuve que la violation est susceptible d’avoir impliqué un produit contaminé. La décision de la Commission disciplinaire de l'UCI de ne pas lever une suspension provisoire obligatoire en raison des allégations du coureur concernant un produit contaminé n’est pas susceptible d’appel. Une suspension provisoire en vertu de l'article 7.9.1, 7.9.2 ou 7.9.3 pourrait par la suite être levée si le coureur ou toute autre personne établit a) que l'allégation de violation d'une règle antidopage n'a aucune perspective raisonnable d'être maintenue, ou b) qu’il possède des arguments solides et défendables montrant l’absence de faute ou de négligence de sa part pour une telle violation, ou c) qu'il existe d'autres faits ou circonstances qui, de l'avis de la Commission Disciplinaire de l'UCI, impliqueraient qu'il serait clairement injuste d'imposer ou de maintenir la suspension provisoire. La décision de la Commission disciplinaire de l'UCI de ne pas lever la suspension provisoire peut faire l'objet d'un appel conformément à l'article 13.2.

[Commentaire : le motif mentionné sous c) doit être interprété restrictivement et appliqué uniquement lors de circonstances vraiment exceptionnelles. Par exemple, le fait que la suspension provisoire empêcherait le coureur ou toute autre personne de participer à une compétition ou manifestation particulière n’est pas considéré comme une circonstance déterminante à ces fins.]