La Commission d'éthique de l'Union Cycliste Internationale (UCI) – organe indépendant de l'administration de la Fédération Internationale – fait part de sa décision dans l'affaire impliquant M. Edgar Carballo Gonzalez, coureur espagnol de mountain bike (descente et enduro).
La procédure fait suite à une plainte déposée par une coureuse via la plateforme confidentielle de signalement de l'UCI, UCI SpeakUp, faisant état d'un incident à caractère sexuel qui s'est produit dans son van, stationné dans le parking officiel d'une épreuve enregistrée au calendrier international de l'UCI.
Sur la base des éléments portés à sa connaissance, la Commission a conclu que les actions de nature sexuelle et non-consenties de M. Carballo Gonzalez (avances sexuelles, avec contacts physiques inappropriés et utilisation du mot « viol », après que la plaignante lui a dit qu'ils n'auraient aucune relation sexuelle car elle avait un petit ami), portaient atteinte à sa dignité et devaient être qualifiées de harcèlement sexuel.
En conséquence, M. Gonzalez a été reconnu coupable d'avoir enfreint l'article 6.4 du Code d'éthique de l'UCI (Protection de l'intégrité physique et mentale) et l'article 2.3 (Harcèlement sexuel) de l'annexe 1 du Code, et s'est vu infliger une suspension d'un an de toute activité liée au cyclisme.
L'UCI prend note de la décision de la Commission d'éthique (qui reste susceptible d'appel devant le Tribunal Arbitral du Sport - TAS) et réaffirme son engagement indéfectible à protéger l'intégrité du cyclisme et à garantir un environnement sûr pour tous.
Conformément à cet objectif, l'UCI rappelle qu’une plateforme de signalement confidentielle et sécurisée, UCI SpeakUp, est à disposition de toute personne pour signaler des problèmes d’abus, de harcèlement, de manipulation de compétition ou toute autre question d’intégrité.