L’Union Cycliste Internationale (UCI) se réjouit du nombre croissant de femmes assumant des responsabilités au sein de ses Confédérations Continentales : leur proportion atteint dorénavant plus de 25 % des membres des Comités exécutifs de ces dernières, après leurs Congrès électifs tenus dans le courant du mois de mars écoulé.Cette plus grande représentation des femmes à l’échelon des instances dirigeantes des cinq Confédérations – africaine (CAC), américaine (COPACI), asiatique (ACC), européenne (UEC) et océanienne (OCC) – est conforme aux Statuts révisés de l’UCI, adoptés par son Congrès en 2019 pour aligner la gouvernance dans le cyclisme avec les meilleures pratiques en vigueur dans le monde du sport international. Inscrite dans la section « Porter une ambition pour le cyclisme féminin et la place des femmes au sein de la famille cycliste » de la feuille de route stratégique de l’UCI, l’Agenda 2022, l’ambition de l’UCI consistait à porter à 25 % au minimum la proportion de femmes au sein des Comités exécutifs des Confédérations Continentales. Cela représente une augmentation considérable, le nombre de femmes au sein des organes directeurs des Confédérations passant de deux pour la période 2017-2021 à treize pour la période 2021-2025.Conformément aux nouvelles dispositions statutaires, les listes des délégués votants des Confédérations au Congrès de l’UCI devront également inclure au moins 25 % de membres de chaque sexe. L’UCI constate avec satisfaction que l’exigence faite aux Fédérations Nationales d’assurer une représentation adéquate de chaque sexe au sein de leurs organes est suivie d’effet avec un nombre croissant de femmes élues. L’UCI se félicite notamment de l’initiative de l’OCC, qui a imposé à ses Fédérations Nationales comme condition à la présentation de candidats aux élections de son Comité exécutif le fait d’avoir au moins un membre de chaque sexe dans leurs Comités exécutifs.Renforcer la place des femmes dans la gouvernance du cyclisme, à tous les échelons, constitue l’une des priorités de l’Agenda 2022 de l’UCI, aux côtés de celles visant à promouvoir le cyclisme féminin à tous les niveaux : développement sur le plan sportif, accès des femmes aux postes à responsabilités et protection des athlètes.Sur le plan de la gouvernance, l’UCI a nommé en 2018, pour la première fois de son histoire, une femme, Mme Amina Lanaya, à la Direction Générale de l’institution. Outre la révision des Statuts de l’UCI adoptée en 2019, notre Fédération s’est engagée dans un programme visant à encourager l’accès des femmes aux postes à responsabilités au sein de l’administration. Cette politique s’inscrivant dans une volonté de favoriser l’égalité professionnelle entre hommes et femmes a été reconnue avec l’obtention du label EDGE en 2019. Ce label constitue le standard de référence au niveau international pour la certification des organisations s’engageant dans ce sens. Désireuse de renforcer son engagement, l’UCI a entrepris les démarches appropriées en vue de l’obtention d’un niveau de certification encore plus exigeant (EDGE Move). Au niveau de la formation, l’UCI a développé des programmes destinés à favoriser l’accès des femmes aux métiers du cyclisme (Directeurs Sportifs, agents de coureurs, Commissaires et mécaniciens, notamment). Chaque année depuis 2016, l’UCI offre par exemple des bourses aux femmes ayant une expérience d’encadrement des coureurs pour leur permettre de suivre une formation de Directrice sportive dispensée par le Centre Mondial du Cyclisme (CMC) UCI. L’Australienne Beth Duryea (Canyon//SRAM Racing), l’Allemande Ina-Yoko Teutenberg et la double Championne du Monde UCI italienne Giorgia Bronzini (toutes deux chez Trek-Segafredo) ont ainsi obtenu la certification UCI de Directrice Sportive après avoir suivi la formation au CMC UCI. De 2016 à 2020, 21 femmes ont bénéficié d’une formation de Directrice Sportive et six d’une formation d’agente de coureurs. Dans le cadre du programme Women’s Sports Leadership Academy High Performance Coaches (WSLA HPC), en partenariat avec la Solidarité Olympique du Comité International Olympique (CIO), deux femmes entraîneurs cyclistes de haut niveau rejoindront le CMC UCI à la fin de l’année pour suivre la partie spécifiquement dédiée au sport de leur formation. S’agissant des Commissaires, l’UCI entend augmenter la proportion de femmes assumant cette fonction. C’est dans cette perspective qu’elle a introduit dès 2019 des quotas féminins pour la participation aux formations de Commissaire International UCI et Elite National.En 2022, l’UCI mettra au service des Fédérations Nationales une formation destinée aux femmes visant des postes à responsabilités (dirigeantes, managers et cheffes de projets). Par ailleurs, nous avons constaté avec satisfaction que la mise en place de cours de formation en ligne, depuis le mois de novembre 2020, en réponse aux contraintes liées à la crise sanitaire, s’était traduite par une plus forte participation féminine. Enfin, le CMC UCI prévoit de féminiser son encadrement sportif pour les disciplines olympiques.« Je me réjouis de la présence plus importante des femmes dans les Comités exécutifs des Confédérations Continentales, s’est félicité le Président de l’UCI David Lappartient. C’est une avancée que la révision des Statuts de l’UCI a permise en faveur d’un rééquilibrage entre hommes et femmes dans les postes à responsabilités de nos instances dirigeantes. Il reste encore à faire, mais que ce soit au niveau de la gouvernance ou sur le plan des opportunités offertes aux femmes d’accéder à de hautes responsabilités, ce rééquilibrage, qui s’inscrit dans un développement plus large du cyclisme féminin conformément à l’Agenda 2022, est en marche. »Voici la nouvelle composition des Comités exécutifs des Confédérations Continentales à l’issue des élections qui se sont tenues durant le mois de mars 2021 :Union Européenne de Cyclisme (UEC)
- M. Enrico Della Casa (Italie), Président- M. Alexander Gusyatnikov (Fédération de Russie), Vice-président- M. Henrik Jess Jensen (Danemark), Vice-président- M. Delmino Albano Magalhães Pereira (Portugal), Vice-président- Mme Katarina Jakubova (Slovaquie)- Mme Natallia Tsylinskaya (Biélorussie)- M. Dragomir Kouzov (Bulgarie).
Confédération Africaine de Cyclisme (CAC)
- Dr Mohamed Wagih Azzam (Egypte), Président- M. Julius Mwangy (Kenya), 1er Vice-président- M. Yao Jean-Marie Allah-Kouame (Côte d’Ivoire), 2e Vice-président- M. Danilo Correira (Mozambique)- M. Mohammed Bashir (Nigéria)- Mme Aminata Mara (Guinée)- Mme Salma Amarcheine (Mauritanie)- Mme Linda Helen Warren (Zimbabwe)- M. Lahcen Kharsi (Maroc)- M. Andrew Mkwezalamba (Malawi)- M. Michel Thioub (Sénégal).
Confédération Panaméricaine de Cyclisme (COPACI)
- M. José Manuel Pelaez (Cuba), Président- M. Pierre Laflamme (Canada), Vice-président Zone Nord- M. Trevor Bailey (St-Vincent-et-les-Grenadines), Vice-président Zone Caraïbes- M. Jader Antonio Grijalva Hernandez (Nicaragua), Vice-président Zone Centrale- M. Gabriel Ovidio Curuchet (Argentine), Vice-président Zone Sud- M. Jorge Blas Diaz Garcia (République dominicaine)- Mme Monique Leerdam (Aruba)- Mme Elaine Silveira Sirydakis (Brésil)- Mme Sharon Lowe (Anguilla)- M. Roberto Collazo Carpena (Porto Rico).
Confédération Asiatique de Cyclisme (ACC)
- M. Osama Ahmed Abdullah Al Shafar (Emirats Arabes Unis), Président- Mme Lee Li Chia (Chine de Taipei)- Mme Yuan Yuan (République Populaire de Chine)- M. Asghar Khaleghi (République Islamique d’Iran)- M. Tatsuo Hayashi (Japon)- M. Lee Daehoon (République de Corée)- M. Wong Hang Cheong (Macao, Chine)- M. Hing Siong Chen (Singapour)- M. Dato’ Amarjit Singh Gill Darshan Singh (Malaisie)- M. Parminder Singh (Inde)- M. Raja Sapta Oktohari (Indonésie)- Mme Beatrice Alfred Lajawa (Malaisie)- Gen. Decha Hemkasri (Thaïlande).
Confédération Océanienne de Cyclisme (OCC)
- M. Tony Mitchell (Nouvelle Zélande), Président- Mme Tracey Gaudry (Australie)- M. Patrick Keenan (Fiji)- M. Eric Tydingco (Guam)- Mme Anne Gripper (Australie).