L’Union Cycliste Internationale (UCI) informe que le coureur grec Christos Volikákis a été notifié d’un résultat d’analyse anormal (RAA) pour présence de modulateurs sélectifs des récepteurs aux androgènes (SARMs) de métabolite de LGD-4033 (1) par l’International Testing Agency (ITA) au nom du Comité International Olympique (CIO).
Ce RAA est le résultat de la réanalyse d’un échantillon collecté le 16 août 2016 lors des Jeux Olympiques d’été de Rio 2016.
Cette dernière s’est déroulée dans le cadre du programme de réanalyse mené par l'ITA pour le compte du CIO, se concentrant sur les échantillons récoltés lors des Jeux Olympiques d'été de Rio 2016. Ces réanalyses constituent un élément essentiel du programme antidopage mené de manière indépendante par l'ITA au nom du CIO depuis 2018. Elles renforcent les efforts menés en matière d’antidopage en agissant comme un moyen de dissuasion supplémentaire contre le dopage et en élargissant le champ des violations potentielles des règles identifiées, au-delà de l'analyse initiale des échantillons. Le programme de réanalyse permet d’effectuer des contrôles supplémentaires basés sur des informations actualisées, notamment grâce à des enquêtes ou lorsque les méthodes de détection évoluent avec les progrès de la technologie scientifique.
En vertu du Code mondial antidopage, les échantillons peuvent être conservés pendant 10 ans après leur collecte (changement de huit ans à dix ans après les Jeux Olympiques d'été de Rio 2016), tout en conservant la même conséquence juridique en cas de réanalyse.
Le coureur a le droit de demander l’analyse de son échantillon B.
Conformément aux règles applicables (c'est-à-dire les Règles antidopage – RAD – du CIO et le Règlement Antidopage – RAD – UCI), une fois que l'ITA aura déterminé les conséquences du RAA en vertu des RAD du CIO, l’affaire sera transmise à l'UCI pour déterminer les éventuelles sanctions qui pourraient être infligées au-delà des Jeux Olympiques d’été de Rio 2016 en vertu du RAD UCI.
En attendant le résultat de la procédure de l’ITA et conformément au RAD UCI, le coureur a été suspendu provisoirement.
L’UCI ne fera aucun autre commentaire sur ce cas tant que les procédures sont en cours.
(1) Le LGD-4033 et ses métabolites sont des Substances Interdites appartenant à la classe S1.2 de la Liste des Interdictions, tenue par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et adoptée par l'UCI.