Le plan directeur des compétitions cyclistes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 a été approuvé aujourd’hui par la Commission Exécutive du CIO au terme de consultations étroites et d’une planification entre l’Union Cycliste Internationale (UCI), le Comité d’Organisation de Tokyo 2020 et le Comité International Olympique (CIO). Conçu pour offrir une expérience inoubliable aux coureurs et aux fans, et des retombées importantes en faveur du cyclisme au Japon, le schéma directeur a été élaboré en ligne avec l’Agenda Olympique 2020, mettant l’accent sur la maîtrise des dépenses, la viabilité à long terme et l’héritage.
Les compétitions sur route – courses en ligne et contre-la-montre –, se dérouleront dans la ville de Tokyo, avec un départ et une arrivée au célèbre jardin du Palais Impérial. Elles mettront en valeur les sites magnifiques de Tokyo.
Les épreuves de BMX Supercross auront lieu dans des installations temporaires, d’une capacité de 5’000 places, conçues pour l’occasion à Ariake, au cœur de Tokyo.
Les courses de cyclisme sur piste prendront place au Centre du Sport Cycliste du Japon d’Izu, dans la préfecture de Shizuoka, approximativement à 120 kilomètres de Tokyo. L’actuel vélodrome bénéficiera de travaux de rénovation et verra sa capacité d’accueil augmentée.
Les épreuves de mountain bike se dérouleront au Centre du Sport Cycliste du Japon d’Izu, sur un circuit existant qui sera réaménagé pour satisfaire aux standards olympiques. Le tracé, voisin du vélodrome, offrira des vues spectaculaires sur le Mont Fuji. S’exprimant à propos du plan directeur pour le cyclisme à Tokyo 2020, le Président de l’UCI Brian Cookson a déclaré : « Cette nouvelle marque une étape importante pour le cyclisme aux Jeux Olympiques, et je voudrais remercier le CIO et le Comité d’Organisation de Tokyo 2020 pour leur collaboration dans l’accord trouvé sur les sites de compétition. Les athlètes, les spectateurs, sur place et à travers le monde, découvriront non seulement des sites exceptionnels, des installations de premier ordre et une planification millimétrée, mais également un environnement à couper le souffle avec le Palais Impérial et le Mont Fuji, qui fera des compétitions cyclistes des événements vraiment uniques. »
Tous les athlètes et les membres des équipes dont les épreuves se tiendront à Izu pourront demeurer au Village Olympique principal avant et après les compétitions. Pendant les courses, ils resteront au village satellite situé à proximité des sites de compétition. Un service de train à grande vitesse, qui réduira les temps de transport, sera proposé aux médias pour se rendre à Izu.
La Fédération Cycliste Japonaise et les autorités locales se sont engagées à renforcer leur soutien au Centre du Sport Cycliste du Japon, pour créer un centre cycliste polyvalent doté de toutes les infrastructures requises, dans le cadre d’un plan plus large visant à mettre le sport en valeur et à constituer un héritage en sa faveur. La Fédération Cycliste Japonaise, les autorités municipales de la Ville d’Izu, l’Association Japonaise de Keirin et les parties prenantes associées se sont également engagées à apporter un soutien continu important aux activités de l’académie nationale de cyclisme.
Dans le cadre des plans de promotion du cyclisme au quotidien à Tokyo, le Gouvernement Métropolitain de Tokyo (TMG) travaille sur le développement de voies réservées aux cyclistes dans la ville, et Tokyo 2020 collaborera étroitement avec le TMG et l’UCI pour s’assurer que l’engagement actuel portant sur la création de 400 kilomètres d’infrastructures cyclistes et s’inscrivant dans l’héritage des Jeux de 2020 sera concrétisé.
Le Président de l’UCI Brian Cookson a ajouté : « Je suis heureux que le cyclisme figure parmi les leaders de la mise en œuvre de l’Agenda 2020 du CIO. Il ne s’agit pas seulement de notre engagement à utiliser les infrastructures existantes, mais également de travailler avec le Comité d’Organisation, la Fédération Cycliste Japonaise et les autorités de la Ville pour constituer un vrai héritage en termes d’accroissement de la pratique du cyclisme et d’accueil par le Japon d’un certain nombre d’événements UCI majeurs sur le long terme. Je suis convaincu que ce type d’approche basée sur le partenariat, renforcée par une vision à plus long terme, peut bénéficier à la famille olympique, aux villes hôtes et aux Fédérations Internationales comme l’UCI. »