La Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF), mandatée par l’Union Cycliste Internationale (UCI) pour mener à bien le programme des contrôles antidopage sur le Tour de France 2014, a annoncé que tous les résultats des contrôles ont été rendus et qu’aucun résultat d’analyse anormal n’a été rapporté.
Le CADF a recueilli 719 échantillons de sang et d’urine lors du Tour cette année (contre 622 échantillons en 2013). Parmi ces échantillons, 197 ont été collectés avant la course dans le cadre du Passeport Biologique de l’Athlète et du suivi médical, tandis que les 522 restants ont été collectés durant la course.
La Directrice de la CADF Francesca Rossi, a déclaré: « Lors du Tour de France de cette année, 522 échantillons ont été prélevés pendant la course, dont 320 dans le cadre du Passeport Biologique de l’Athlète (contre 198 échantillons en 2013). De plus, notre stratégie de ciblage des contrôles a été renforcée cette année grâce à l’utilisation d’informations provenant de sources nombreuses et variées.
« Une nouvelle fois, la collaboration avec l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) fut excellente. La stratégie de ciblage des contrôles antidopage a été discutée quotidiennement en tenant compte des performances des coureurs et d’autres données. Nous avons également reçu un appui conséquent de UK Anti-Doping avant le départ et pendant toutes les étapes courues en Angleterre.
« C’est aussi la première édition du Tour pour laquelle, en plus des contrôles pré-compétition, nous avons organisé une seconde mission de grande envergure, où tous les coureurs ont été testés simultanément sans préavis dans le cadre du Passeport Biologique de l’Athlète lors du jour de repos à Carcassonne. Ceci a été rendu possible grâce au soutien logistique de l’AFLD, » a conclu le Dr Rossi.
Le Président de l’UCI Brian Cookson a quant à lui déclaré : « Je tiens à remercier pour leur collaboration les organismes antidopage impliqués dans les opérations menées dans le cadre du Tour de France 2014, en particulier l’Agence Française de Lutte contre le Dopage et UK Anti-Doping, mais également l’Agence Mondiale Antidopage et la CADF. Ce type de collaboration est essentiel : grâce au partage d’informations, l’efficacité de la distribution des contrôles et donc de l’ensemble du programme antidopage est améliorée, les parties prenantes partageant leurs connaissances, leur savoir-faire et les informations dont elles disposent. En outre, cela augmente la transparence du programme, tout en respectant bien sûr les règles en vigueur en matière de confidentialité. »
Le Directeur de UK Anti-Doping Andy Parkinson a ajouté: « UKAD travaille en étroite collaboration avec ses partenaires mondiaux pour fournir des programmes antidopage solides et complets dans son pays.
« L’UCI et la CADF ont adopté une approche proactive en conduisant un programme antidopage intelligent lors du Tour de France de cette année et, comme c’est le cas avec toute opération de ce genre, UKAD a pu partager l’information et l’expertise pertinentes. Les approches collaboratives représentent le futur de l’antidopage. »
Tous les échantillons collectés lors de ce Tour ont été systématiquement analysés pour détecter les agents stimulateurs de l'érythropoïèse (ASE). Le rapport isotopique par spectrométrie de masse (IRMS) a également été analysé sur un certain nombre d’échantillons, en particulier pour détecter l’abus de testostérone et de ses précurseurs.
Tous les échantillons recueillis sur le Tour de France 2014 ont été analysés en France, dans le Laboratoire, accrédité par l’AMA, de Châtenay-Malabry, qui utilise les toutes dernières techniques. Le Laboratoire de Lausanne a été impliqué lors de la mission pré-compétition et également comme laboratoire de renfort durant le Tour.
L’UCI, la CADF et l’AFLD ont convenu de conserver les échantillons pour d’éventuelles analyses rétroactives dans le futur.