Déclaration de l’UCI au sujet du rapport de la Commission d'enquête parlementaire britannique Numérique, Culture, Médias et Sports

L’Union Cycliste Internationale (UCI) salue le travail de la Commission d'enquête parlementaire britannique Numérique, Culture, Médias et Sports (DCMS) tel que présenté dans son rapport « combattre le dopage dans le sport ».

Les conclusions de ce rapport (en ce qui concerne le cyclisme) font écho et renforcent les inquiétudes de l’UCI à l’égard de l’abus potentiel des Autorisations d’Usage à des fins Thérapeutiques (AUT), en particulier concernant les corticostéroïdes. Comme l'a noté le DCMS, ces inquiétudes avaient été soulevées pour la première fois dans le rapport de la Commission indépendante de réforme du cyclisme en 2015 et semblent rester un problème aujourd'hui.

En ce qui concerne les AUT, l'UCI a renforcé ses règles en 2014 pour s'assurer que le Comité des AUT de l’UCI est composé d’experts indépendants dans les domaines de la médecine clinique et sportive et qu'une AUT ne peut être octroyée que s'il y a unanimité entre les trois membres du panel du Comité. Toutefois, l'UCI soutient pleinement la conclusion du DCMS selon laquelle « le système d'AUT doit être soumis à un contrôle permanent » et l'UCI continuera à envisager les améliorations qui pourraient être apportées à son système d'AUT.

L'UCI partage également les inquiétudes du DCMS concernant l'utilisation des corticostéroïdes et de l'analgésique Tramadol dans le cyclisme. En tant que signataire du Code mondial antidopage, l'UCI est liée par la liste des interdictions en vigueur, mais l'UCI a demandé et continuera à demander que l'Agence Mondiale Antidopage (AMA) prenne des mesures supplémentaires en ce qui concerne les corticostéroïdes et le Tramadol. Il s’agit d’un sujet particulièrement important aux yeux du Président de l'UCI, qui discutera de la question avec le Président de l'AMA lors de leur prochaine rencontre en avril. Par ailleurs, l'AMA a mis sur pied un groupe de travail sur ce sujet, et l'UCI, par le biais de la Fondation Antidopage du Cyclisme (CADF), est en contact avec ce groupe de travail.