Depuis qu’elle a commencé à mettre en œuvre sa nouvelle méthode de scannage pour débusquer la fraude technologique en janvier, l’Union Cycliste Internationale (UCI) a contrôlé plusieurs milliers de vélos à l’occasion de nombreuses courses, dans différentes disciplines et catégories d’âge, chez les hommes et les femmes. A titre d’exemples, s’agissant de courses par étapes récentes, environ 500 contrôles ont été effectués sur le Tour de Suisse et plus de 2’000 sur le Giro d’Italia.
La coopération des équipes, coureurs et organisateurs a été excellente, et le personnel de l’UCI ainsi que les commissaires techniques déployés pour mener les contrôles n’ont fait face à aucune résistance. Il est clair que toutes les parties prenantes du cyclisme ont un intérêt commun à démontrer que ce type de tricherie n’a pas sa place dans notre sport. Dans l’optique du Tour de France à venir, l’UCI déploiera sur le terrain les ressources nécessaires pour réaliser entre 3’000 et 4’000 contrôles. Pour être efficace, un protocole de détection doit être imprévisible. L’UCI confirme par conséquent qu’elle déploiera des méthodes de détection additionnelles sur le Tour, afin à la fois d’évaluer leur efficacité et d’assurer un protocole de contrôle varié.
Les scanners de l’UCI, en plus d’être utilisés sur les événements du calendrier UCI, sont dorénavant mis à la disposition des Fédérations Nationales membres de l’UCI, soutenues par des séances de formation assurées par du personnel spécialisé. De nombreuses Fédérations ont passé commande de matériel et quelques-unes d’entre elles ont déjà commencé à l’utiliser à l’échelon des courses nationales. Le Président de l’UCI Brian Cookson a déclaré : « Depuis le début de l’année, nous envoyons un message clair :il est littéralement impossible de se cacher pour quiconque serait assez insensé pour essayer de tricher de cette manière. Un vélo modifié est extrêmement facile à détecter avec nos scanners, et nous continuerons à les déployer massivement tout au long du Tour et du reste de la saison. »