Présentation de la Coupe du Monde Trial UCI 2024 par Jack Carthy

Les meilleurs trialistes mondiaux se dirigent vers la Coupe du Monde Trial UCI 2024

Après un excellent week-end de Championnats Nationaux, les meilleurs trialistes mondiaux se dirigent vers la Coupe du Monde Trial UCI 2024 qui célèbre sa 25e année d'existence.

La première des quatre manches verra la Coupe du Monde Trial UCI visiter la Norvège pour la première fois. La station de montagne norvégienne de Myrkdalen accueillera l'ouverture de la saison du 5 au 7 juillet. La prochaine étape se déroulera dans le cadre bien connu de Wadowice en Pologne (9-11 août) avant de se rendre dans deux destinations françaises pour les deux dernières manches : Cordon du 13 au 15 septembre et Mouilleron-Le-Captif - Vendée du 22 au 24 novembre. Cette dernière conduira aux Championnats du Monde Urban Cycling UCI 2024 à Abu Dhabi en décembre.

À chaque manche de la Coupe du Monde UCI, les meilleurs coureurs des trois catégories (Hommes Élite 20”, Hommes Élite 26” et Femmes Élite) passeront par des quarts de finale et des demi-finales comportant deux tours de cinq obstacles avant que les six meilleurs coureurs n'atteignent la finale pour un tour décisif.

Les trois vainqueurs du classement général de la Coupe du Monde Trial UCI 2023 – Vera Barón (ESP), Alejandro Montalvo (ESP) et Jack Carthy (GBR) dans les compétitions Femmes Élite, Hommes Élite 20” et Hommes Élite 26” respectivement – seront parmi ceux à la recherche de nouveaux exploits. Leurs victoires lors de la dernière manche à Aarhus, au Danemark, ont confirmé leurs victoires globales en Coupe du Monde UCI. Mais comment s'en sortiront-ils en Norvège ?

Avant la première manche, nous avons rencontré Jack Carthy, qui aimerait répéter son exploit de la Coupe du Monde UCI 2023…

Comment s'est passée votre préparation pour la Coupe du Monde Trial UCI de cette année ?

Jack Carthy (JC) : Ça a très bien commencé, probablement le meilleur hiver que j'aie jamais eu, et il y a environ cinq semaines, une stupide chute m'a fait casser deux côtes. Je vais partir pour la Norvège le plus tard possible pour rattraper le temps perdu sur le vélo, donc cette fin de préparation a été difficile. J'avais l'habitude de m'entraîner quotidiennement à un niveau mondial. Mais j'ai joué avec le feu et je me suis brûlé.

Quand j'ai cassé mes côtes, je ne pouvais même pas marcher pendant quelques jours. Il n'y a pas vraiment de kinésithérapie que l'on peut faire, ils étaient plus préoccupés par ma respiration. Finalement, ce que j'ai pu faire, c'est bander mes côtes et rouler sur un vélo de mountain bike normal pour garder mes jambes en mouvement.

Le niveau est revenu, mais tout se joue sur la confiance et la performance le jour J.

Que pensez-vous de la première manche en Norvège ?

JC: Il n'y a jamais eu de Coupe du Monde UCI là-bas, mais il y a eu des Championnats du Monde UCI en 2014 quand j'étais dans ma dernière année en catégorie Juniors et j'ai remporté le titre. C'était la seule fois où j'ai été en Norvège. Je me souviens que c'était un endroit agréable et j'ai hâte de le revoir.

D'après ce que j'ai vu, la Norvège a beaucoup plus de nature que de structures artificielles, utilisant des rochers. Si c'est sur des rochers, c'est un avantage pour moi, j'aime ce style. C'est un agréable changement par rapport au style typiquement espagnol.

La Pologne et la France vous rappellent-elles aussi de bons souvenirs ?

JC: J'ai participé aux Jeux Mondiaux de la Jeunesse Trial UCI en Pologne et j’ai gagné. J'ai aussi fait quelques Coupes du Monde UCI là-bas. C'est dans le centre-ville, ce n'est pas vraiment mon truc parce que j'aime être au milieu de nulle part, mais c'est un endroit génial.

Il y a eu beaucoup de manches de Coupe du Monde UCI en France quand j'ai commencé... Je n'ai pas vraiment beaucoup gagné, mais j'ai fait des 2e et 3e places. Les événements français séparent les hommes des garçons - ils sont plus agressifs dans ce qu'ils construisent. Il y a beaucoup plus de différences cette année.

Cette 25e année de la Coupe du Monde de Trial UCI vous semble-t-elle spéciale ?

JC: Cette année, il semble que plus de pays ont fait des efforts pour obtenir des Coupes du Monde UCI et j'espère que cet enthousiasme restera. Garder ces nouveaux lieux est le défi pour que ce ne soit pas un spectacle unique. Pour développer le sport, nous avons besoin d'un engagement sur plusieurs années.

C'est génial que ce soit dans différents pays ; j'espère que cela continuera pour que ce soit finalement dans le monde entier !

Qui avez-vous hâte de voir ?

JC: Il y a beaucoup de talents qui émergent. De nos jours, je veux voir tous les coureurs, les voir tous s'améliorer, voir les jeunes grimper dans les classements. C'est ainsi que nous faisons progresser le sport, ça a toujours été mon truc et plus que jamais maintenant. J'essaie de m'améliorer et d'apprendre à en profiter advantage.